UNE JOURNÉE CISIC DANS LES ALPES

C’était le 27 novembre dernier, il faisait beau à Grenoble et les montagnes enneigées nous faisaient de l’œil.

Des photos sont en ligne dans notre album.

Nous étions réunis au Dauphitel pour une journée de rencontres et d’informations, et comme toujours, l’ambiance était chaleureuse, nous étions tous gourmands d’apprendre des choses nouvelles, impatients de poser des questions et de nous communiquer nos propres expériences.

La journée a débuté par un exposé du Pr. Sébastien SCHMERBER, chirurgien implanteur au CHU de Grenoble exposé très riche et bien documenté qui a passionné l’auditoire, comme en attestent les nombreuses questions qui suivirent. Nous avons même pu voir en vidéo la délicate phase d’introduction des électrodes dans la cochlée, c’était très émouvant.

Rien de tel que des schémas ou des photos pour parler à l’imagination ;

Les charmantes orthophonistes du service ORL étaient là aussi et sollicitées pour certaines questions ( réglages, téléphone etc…).

Notre assureur, M. Maixant, quant à lui, nous a parlé du contrat et de la probable nécessité d’assurer parties externe et interne, au vu des récents problèmes de non remboursement par les caisses de SS en cas de détérioration accidentelle de la partie interne.

Après un déjeuner convivial, la visite des stands des fabricants COCHLEAR et MEDEL ont

eu un franc succès, de même la présence d’un stand d’aides techniques AUDILO.

Danielle

 

I )   Intervention de M. le Pr S.SCHMERBER

Cette intervention a été très intéressante mais assez technique, avec un support de diapositives, donc difficile à retranscrire dans son ensemble.

  • Les grandes lignes ont été les suivantes :
  • les implants actuels sont devenus très performants, très sophistiqués, les progrès vont bien sûr se poursuivre, mais il n’y aura pas de grosses modifications.
  • Depuis 2009 ils sont plus fins, (25% ), plus robustes afin de prévenir les détériorations par chutes, plus étanches .
  • De même les parties internes sont plus flexibles, ce afin de faciliter leur positionnement.

Il y a actuellement 2 sortes d’électrodes : soit préformées, pour épouser au mieux la cochlée et se rapprocher de la zone neurale, soit droites.

Questions techniques, c’est le chirurgien qui juge.

Le nombre d’électrodes n’est pas à lui seul un critère d’efficacité, c’est la qualité de l’implant tout entier qui compte. Il faut au minimum 4 électrodes pour comprendre le message sonore.

Comme il peut y avoir des différences de forme et de taille entre les cochlées, on s’orientera peut-être vers une personnalisation : des scanners en 3D pourront permettre une modélisation parfaite de chaque cochlée.

M. Schmerber a détaillé ensuite les modalités du geste chirurgical, ce qui est un peu ardu à saisir sans diapos, mais vous pouvez trouver de bons schémas sur le site du CISIC.

www.cisic.fr.

Dans l’avenir, ce geste chirurgical sera robotisé, et oui, on y arrivera !

Comment améliorer l’efficacité ?

Actuellement on cherche à préserver les restes auditifs, c’est à dire les fréquences graves, d’où des implants mixtes, à stimulation à la fois électrique et acoustique.

Ainsi les électrodes seront uniquement placées sur les zones de la cochlée dédiées aux aigus, les cellules sensorielles dédiées aux graves seront préservées et stimulées par signal acoustique comme dans une prothèse classique.

Ne jamais oublier l’importance des aires corticales auditives, ce sont elles qui nous permettent de décoder la parole, d’où l’importance absolue de la rééducation orthophonique.

L’implantation bilatérale est de plus en plus pratiquée, 5 % d’implants bilatéraux dans le monde, surtout chez des enfants.

 

II) Intervention de M. J.L. MAIXANT

M. Maixant rappelle que le contrat d’assurance qu’il nous propose applique :

  • 0 coefficient de vétusté , ce qui n’est pas le cas partout ;
  • 0 € de franchise.
  • Ce contrat est valable en Europe, dans les DOM-TOM
  • A l’étranger si séjour de moins de 3 mois.
  • Dans certains cas l’assurance peut être prise en charge en partie ou totalité par les MDPH.

En cas de sinistre, il faut faire une déclaration écrite dans les 5 jours

  • soit sur imprimé internet
  • soit sur papier libre, en indiquant : la référence de l’appareil et la nature du sinistre

Il faut également contacter le fabricant.

En cas de vol, déclaration à la gendarmerie

En cas de perte, selon les cas ;

NB : Ne jamais laisser votre implant en vue dans une voiture, dans un vestiaire, sur une serviette de plage etc, car ils sont souvent confondus avec des oreillettes bluetooth ou des MP3 et volés..puis jetés bien sûr ensuite !

Pour trouver les coordonnées de l'assureur : consultez cette page.

 

III)   L’après-midi :

  • Audilo et ses aides auditives. Téléphones, boucles d’induction, réveils, etc ; voir http://www.audilo.com
  • les ateliers MEDEL et COCHLEAR, où les implantés ont pu poser des questions sur leurs appareils.

A noter chez Cochlear sur leur site une rubrique de dépannage en ligne, car la plupart des pannes sont bénignes et peuvent être résolues rapidement.